
Le verre vide ou à moitié plein, en attendant de tirer des conclusions et penser à la suite (et oui), la France ne repartira pas sans rien de sa nouvelle campagne mondiale avec son succès à l’arraché devant le Portugal (35-34). Des choix tactiques qui ont finalement pesé dans la balance avec des Bleus en mode “HBC Nantes” et une médaille de bronze pour boucler ces mondiaux sur une belle note !
Oui, mesdames et messieurs, ce fut dur voir tendu en ce dimanche 2 février du côté d’Oslo en Norvège avec au final la délivrance pour une équipe de France médaillée après un long duel remporté devant le Portugal. Si l’on y regarde de près, nos gardiens n’ont pas été en réussite, mais c’est bien de par nos portiers qu’est venu le salut ! Un arrêt du minot Charles Bolzinger sur son dernier duel du match pour offrir un podium (35-34).
Aymeric Minne en patron et avec la confiance
On regrette souvent les choix frileux du sélectionneur français et bien le demi-centre Minne (en photo) aligné d’entrée dans un sept de base aux allures du HBC Nantes. La réponse fut immédiate avec 10 buts au crédit du nantais et dont la prestation a été déterminante elle aussi. Sans se montrer époustouflante, mais sérieuse dans certains secteurs, la France prend une option au repos avec un petit break d’avance (19-17). Bien entendu pour se sortir des griffes portugaises, resserrer la défense et des arrêts seront indispensables.
En parlant gardien, ce cher Gustavo Capdeville (11 arrêts) monte lui aussi en puissance, mais en face Bolzinger (8 arrêts) va lui rendre la pareille. Les deux équipes se tiennent après l’égalisation du Portugal début du second acte (19-19, 24-24, 31-31). On prend l’(avantage de chaque côté et Dylan Nahi (6 buts) se montre lui aussi en réussite, mais en face le pivot Iturriza (7/7) ou le prodige Francisco Costa (19 ans faut-il le rappeler) auteur de 8 buts laissent leur pays dans le coup.
Une dernière minute décisive avant la libération
Le tableau affiche ce 34-34 après que le capitaine Fabregas ne trouve la faille, mais Fernandes côté lusitanien lui répond immédiatement. Un temps mort posé par Gille, un sept mètres transformé par Richardson (35-34) pour découler sur un ultime temps mort. Un décalage qui trouve Areia et Bolzinger s’interpose de la tête pour libérer son pays et offrir une breloque d’un bronze qui ne fut pas facile à chercher, mais qui conclut la campagne mondiale de nos Bleus. Une médaille, la première pour certains et maintenant, on va pouvoir travailler pour les échéances à venir, sans brûler les étapes.