Une seconde journée marquée par la grande rentrée de l’arrière Elohim Prandi et la large victoire des Français qui sans surprise dominent le Koweït et valident leur qualification (43-19). Dans le groupe des Bleus, l’Autriche l’emporte face au Qatar et va donc disputer la première place aux tricolores. Dans les autres groupes, la logique est pleinement respectée et avec les écart en conséquence. L’Italie se positionne comme belle surprise en ce début de compétition et s’offre une seconde victoire devant une Algérie décevante.
Le travail est tout simplement bien fait avec l’optique de donner du temps de jeu à tous avant le tour principal et un dernier rendez-vous devant l’Autriche ce samedi pour conclure ce premier tour. La France qui a pu bénéficier du retour d’Elohim Prandi auteur de 4 buts sur 7 tirs qui doit retrouver son rythme. Mais aussi d’un duo de gardiens à 40 et 53% d’arrêts) et surtout un banc qui s’est ouvert en toute logique pour assurer la victoire et la qualification après 10 minutes (5-5) et un 10-0 passé (15-5). Les Bleus l’emportent en toute logique (43-19) et soignent leurs stats avant le dernier match pour valider définitivement leur fauteuil de leader du groupe. On peut souligner la prestation intéressante du gardien Althafiri et ses 15 arrêts face aux artilleurs tricolores.
Groupe B : L’Italie ne s’arrête pas avant le choc face au Danemark
Et de deux pour l’Italie qui non seulement prend son billet pour le tour principal et confirme sa montée en puissance devant l’Algérie (32-23). Léo Prantner (7 buts sur 9 tentatives) et ses compatriotes réussissent une entame de compétition parfaite devant des Fennecs décevants et hors sujet notamment en seconde période. Une nouvelle défaite qui fait tâche dans le décor pour le Nantais Ayyoub Abdi (6 buts) et les Africains.
Comme on pouvait le prédire, un Danemark qui domine et se qualifie également après sa démonstration devant la Tunisie (32-21). Un matelas de 10 buts d’avance au repos (17-7) pour Gidel (9/13) et les Scandinaves qui gèrent en mode sénateur la seconde demi-heure.
Groupe C : L’Autriche prend son temps et assure l’essentiel
Le Qatar a montré un tout autre visage que face à l’équipe de France, mais au final les hommes de Veselin Vujovic déposent les armes devant l’Autriche prochain adversaire des Bleus (28-26). Pour preuve, Frankis Marzo (11/13) tient son pays à bout de bras pendant 50 minutes (14-16, 18-19, 21-23) avant de flancher devant Sebastian Frimmel (9 buts) et les Autrichiens. Un temps fort en fin de partie permet aux hommes de Pajovic d’assurer leur succès et leur présence au tour principal.
Groupe F : Rien à signaler
L’Espagne amoindrie sur les ailes (Gomez et Odriozola) monte en puissance lors de son opposition au Chili et termine en trombe (31-22). Le Toulousain Erwin Feutchtmann (5 buts) et ses camarades soutiennent la comparaison pendant environ 35 minutes avant de lâcher. La faute au solide gardien espagnol Hernandez (17 arrêts), une défense solide et des contres ravageurs (17-13, 26-17, 28-21).
L’opposition entre la Suède et le Japon fut loin d’être aussi équilibrée que lors des derniers JO et les Scandinaves se montrent sans pitié face aux Nippons (39-21). Un début de seconde période terrible pour les Japonais qui perdent rapidement pied et ne s’en remettent plus (13-17, 14-24, 18-33). Le portier parisien Andreas Palicka (13 arrêts et 43% d’efficacité), tout comme le Montpelliérain Sebastian Karlsson (8/9) se font plaisir et envoient leur pays sur un score fleuve de chez fleuve.
Groupe G : Slovénie et Islande un duo gagnant
Un cavalier seul de la Slovénie pour le grand retour de Cuba lors d’une grande compétition internationale (41-19). Les Slaves d’Uros Zorman se sont montrés eux aussi consciencieux face aux Cubains du début à la fin. Quantièmes des derniers JO, les Slovènes entrent tranquillement dans leur compétition avant de monter progressivement d’un cran. Le Cap-Vert n’a pas eu son mot à dire devant une Islande qui dès la pause avait mis les pendules à l’heure (18-8). La seconde demi-heure fut un peu plus équilibrée, mais les Nordiques sans Aron Palmarsson en ce début de compétition s’imposent largement et logiquement (34-21).
